MARY SAN NO DENWA
メリーさんの電話
Année : 2011
Genre : école verte – de trouille, ou rouge – de honte ?
Production : Pony Canyon / Earl Grey Film
Réalisation : Mihara Mitsuhiro
Avec : Saaya, Kikuchi Ayaka, Nagasawa Nao, Uesugi Nao, Yasuoka Ayumi, Fujiwara Nozomi, Shima Sonoko, Doi Reina, Yuasa Mizuki, Asakura Mina, Yamada Kaho, Watanabe Saori, Kojima Risa, Inoue Yûko, Nakazono Ayaka, Hayashi Kayoko, Kataoka Nozomi, Andô Miri
Après s’être raconté des histoires effrayantes (à propos d’une certaine poupée qui passerait des coups de fil à son ancienne propriétaire), deux lycéennes rejoignent bientôt leur classe en pleine campagne, dans une pension complètement isolée. Sur place, encadrées par leur professeure, elles commencent rapidement à prendre l’air et à se dévouer au sport. Mais lors de la deuxième journée, l’une des jeunes filles va se perdre dans la forêt…et revenir profondément traumatisée…allant jusqu’à vomir d’étranges cheveux blancs.
Un peu bizarre, le point de départ de ce MARY SAN NO DENWA : on nous parle d’une mise au vert et du fantôme d’une jeune fille autrefois martyrisée par ses petites camarades de classe, mais le titre du film fait référence à la légende urbaine d’une poupée jetée à la poubelle qui rappellerait son ancienne propriétaire au téléphone. D’ailleurs l’histoire de MARY SAN NO DENWA s’ouvre et se referme sur cette légende…tandis que le reste du film s’en écarte ostensiblement…bref.
Au menu de cette escapade en pleine campagne : deux ou trois scènes intéressantes, une prof qui prend des décisions absolument pas crédibles (elle va laisser plusieurs fois ses élèves toutes seules en pleine cambrousse tout en sachant très bien que des trucs ne tournent pas rond), une tension qui fonctionne presque bien tant qu’on ne voit pas le spectre (quand il apparaît avec sa hache en hurlant comme un goret c’est la douche froide : on frissonne de ridicule) et des jeunes filles aux jolis minois mais dont le potentiel sexy n’est pas exploité. Hélas trois fois hélas, ne vous attendez donc pas à des plans-culotte dans un film comptant une AKB48 au casting…car ces nanas aguichent mais ça s’arrête toujours là, ce sont de vraies saintes n’y touche pas.
Ni sexy, ni choquant (à une folie et un vomi près) et encore moins drôle (le film se prend au sérieux, aucun second degré), MARY SAN NO DENWA vient ajouter sa petite contribution à cette longue liste de films d’horreur anonymes qui fleurissent dans les vidéoclubs au Japon…et dont on a autant de mal à se débarrasser que la mauvaise herbe. D’ailleurs à l’instar de cette saleté de plante, MARY SAN NO DENWA mérite-t-il d’être arraché de la surface d’IMDB ? Je serais tenté de répondre par l’affirmative, tant ce petit film (au budget supérieur au V-Cinema de base) est décevant et (je l’ai déjà dit) trop sérieux pour ce qu’il propose. Mais d’un autre coté, tout cela est bien moins mauvais que beaucoup d’autres nanars absolument irregardables.
Pour les inconditionnels de la J-horror, MARY SAN NO DENWA est donc peut-être un film à voir…ou pas.
_________________________________________
Quick Review in English:
+ Good natural sets
+ Interesting urban legend to open the movie
+ Nagasawa Nao (as the stupid teacher)
+ Not as awful as many other horror movies
+ A few (almost) good scenes
– Not a budget as small as normal V-Cinema movies: thus how can we forgive the director?
– The movie has even been aired in a few theaters: aaaargh
– Not sexy (with a AKB48 idol, how can you show the panties of the female characters?)
– Not funny…the movie is to be taken seriously (…)
– Not so bad until the ghost finally appears: then it’s a disaster…