ZOMBIE ASS, aka Zombie Ass: Toilet of the Dead
ゾンビアス
Année : 2011
Genre : matière focale
Production : Arcimboldo / Gambit / Nikkatsu
Réalisation : Iguchi Noboru
Avec : Nakamura Arisa, Sugano Mayu, Mamoru Asana, Yûki, Danny, Kentarô Kishi, Demo Tanaka, Asami, Kentarô Shimazu, Takayama Yuri, Shiina Haru, Ishikawa Yuya, Kurauchi Hideki, Gozu Takeo, Murakami Hiroaki, Yano Shinobu, Hirayama Sumire, Kozuka Ichiha, Takahashi Yurie, Izumi Kai, Yao Munenori, Sawano Kazuma, Okamoto Masahito, Yamamoto Satoshi
Un petit groupe de jeunes, dont une lycéenne karatéka, une fille aux seins énormes, un fou furieux ou encore un otaku fini, débarquent en rase campagne pour faire le plein d’air pur – et de quelques substances illégales ? Sur place, ils seront pourtant surpris de découvrir un village décimé. Par un virus ? Des parasites ? Des zombies coprophages vivant dans les latrines ? Ah non ça au moins c’est sûr, c’est impossible, ça n’existe pas. Ça se saurait, n’est-ce pas ?
Dès le début du film, Iguchi Noboru annonce la couleur, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle n’est pas très ragoutante. Des culs, de la merde, des blagues pourries, des pets, des petits seins rebondis : ZOMBIE ASS a été vendu là-dessus, et il n’y a absolument pas tromperie sur la marchandise. On peut reprocher beaucoup de choses à Iguchi (piètre technicien, pas très grand directeur d’acteurs, trop bavard, gros fumeur, grand pervers – quoique non, ça c’est pas un défaut), mais on ne peut pas lui reprocher de manquer d’honnêteté. Par conséquent, quoi de plus logique que ce réalisateur fou nous ponde une comédie d’horreur scato, lui qui a déjà à son actif des pornos scatologiques ? (c’est pas moi qui le dit, c’est Nishimura Yoshihiro qui l’a balancé).
ZOMBIE ASS commence alors… pied au plancher ! D’ailleurs le début est sans doute la meilleure partie du film. Imaginez simplement Mamoru Asana, une bombe atomique avec deux ogives nucléaires sur la poitrine, prise d’une furieuse envie de diarrhée cataclysmique. En rase campagne elle trouve refuge dans des toilettes de fortune et, même si elle fait semblant de ne pas y croire (c’est une fausse sceptique), la demoiselle va bien entendre d’horribles bruits gutturaux venant du fin fond des chiottes. Le pire, lorsque les zombies surgiront enfin, c’est que la belle Asana ne pourra pas courir puisqu’elle sera obligée de garder constamment les fesses resserrées à double tour – afin d’éviter une catastrophe nimbée de matières fécales.
Et puis les zombies qui lancent du caca pour attaquer, la petite Nakamura Arisa qui fait du karaté en dévoilant quelques-uns des plus jolis plans-culotte de ces dernières années, l’inénarrable Demo Tanaka inoubliable avec son maquillage pas piqué des vers (le film n’est absolument pas fauché)… non, on ne s’ennuie pas une seconde. Mieux même : on se marre ! Quelle poilade, franchement !
Hélas ça se gâte un peu après. Comme souvent Noboru a du mal à tenir sur une durée « cinéma ». Là où un Nishimura Yoshihiro rivalise d’ingéniosité à chaque minute dans les films où il est réalisateur, Iguchi Noboru peine à se renouveler et tourne rapidement en rond : les chutes de rein cèdent alors la place à des chutes de rythme moins sexy, les dialogues inutiles n’en finissent plus (second degré certes, mais lourdingue quand même) et, comble du malheur pour un film de ce genre… l’instant lesbien est tué dans l’œuf et les scènes de sexe à base de tentacules sont filmées sans talent (on est loin du viol quatre étoiles de MEATBALL MACHINE).
Néanmoins, je ne m’amuserai pas à casser ce ZOMBIE ASS. Malgré ses défauts et comme je l’ai déjà dit plus haut, le film est honnête dans sa démarche grand-guignolesque gore/sexy/scato/comique et fait passer un bon moment – tout du moins dans sa première partie. Et puis il faut quand même savoir que l’héroïne du film (Nakamura Arisa) est en réalité la fillette de MADARA NO SHÔJO, déjà réalisé par Noboru en 2005. L’indécrottable Iguchi aura donc patiemment attendu que la demoiselle soit en âge de montrer légalement ses seins et de se faire violer par des tentacules pour la réengager six années plus tard ! Il ne lâche rien le bestiau : respect.
Oli :
Yasuko :
(qui a dit que ma femme avait des goûts de chiotte ?)
La BA :
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Quick Review in English:
+ At least Iguchi is honest: he has promised us ass, zombies and shits…and…
+ …that’s what he’s giving to us!
+ The first part of the movie is really fun. Stupid and grotesque, but fun
+ A fabulous scene in the toilets and Asana
+ Even pretty girls can have diarrhea-ah-ah-ah!
+ Beautiful camera shots on the panties of Nakamura Arisa
+ Arisa…raped by tentacles…but remember: she was the little girl in Madara no shôjo!
+ Great make-up by Nishimura Yoshihiro
– As always with Iguchi, the whole movie is not that good
– The second part of the movie is less interesting than the first one
– Let’s say it: it’s boring
– Iguchi’s filmmaking
– The final fight is « too much », it’s not even that fun…
Miam ! Ça m’a l’air succulent, vivement ! ^^
PS : Qui a dit que les captures ne servaient à rien… ?
Les captures…finalement c’était un véritable crève-cœur d’en éliminer certaines, donc j’ai quasiment tout mis !
En effet, les captures d’images valent le détour. Ca aurait été dommage d’en supprimer.
En tout cas, j’ai trop hâte de voir ce film de zombies scato ^^
Avis aux amateurs de flatulences, de fesses, de constipations, de substances fécales, de vomissement, de multiples scènes de viol tentaculaires, face-sitting, ce film est pour vous…
Est-ce un bakunyū*, un Hentai, un ecchi*, un Omorashi* non que dis-je un hentai-scato ? On ne sait pas, et là est le problème. Ce film est un mélange de tout ça et on éprouve un certain dégout.
Je l’ai vu et je le trouve absolument nul et sans intérêt ! Je ne parle même pas du jeu des « acteurs et actrices » qui frisent au grand n’importe quoi !
{Alors qu’elle se balade dans la campagne en compagnie d’un groupe d’amis, une jeune femme gobe un ver dégueulasse déniché dans l’estomac d’un poisson crevé. Évidemment, ce geste inconsidéré (elle pense qu’un ténia va contribuer à entretenir sa silhouette de bimbo asiatique) ne va pas rester sans conséquence. Peu de temps après, la jolie post-ado aux gros nichons et un brin décérébrée se voit prise de violents maux de ventre et délivre, sous le regard dégoûté de ses camarades, des rafales de flatulences bruyantes, odorantes et, plus étrange encore, colorées ! Heureusement, non loin, dans la cour d’une ferme apparemment déserte, elle aperçoit des chiottes…]
Ben ce navet est complétement ça (*) tourné de façon dérisoire, mais faut pas être aveugle ou n’ayant aucune base cinématographique pour s’en apercevoir…
Je préfère sans hésiter HENTAI KAMEN plus subtil, bien filmé où le rire est au rendez-vous. Zombie Ass n’est qu’un film de merde ! Je sais, j’aurai pu trouver mieux comme fin…