KAIJÛ-TÔ NO KESSEN: GODZILLA NO MUSUKO, aka Son of Godzilla, aka Le fils de Godzilla
怪獣島の決戦 ゴジラの息子
Année : 1967
Genre : I am your father… wait, oh shit!
Production : Toho
Réalisation : Fukuda Jun
Avec : Kubo Akira, Takashima Tadao, Beverly Maeda, Hirata Akihiko, Tsuchiya Yoshio, Sahara Kenji, Maruyama Kenichiro, Sekita Hiroshi, Nakajima Haruo, Marchan the Dwarf
Sur une île reculée, des scientifiques japonais font des expériences de contrôle météorologique. Ils seront rapidement rejoints par un journaliste à la recherche du scoop du siècle… et auront toutes les difficultés du monde à survivre dans cette jungle hostile en raison de la présence de mantes religieuses géantes – et pas forcément très amicales ! À la suite de la naissance d’un bébé Godzilla sur l’île, Godzilla décidera à son tour de se mêler à la fête.
Alors que l’on pensait avoir touché le fond avec EBIRAH HORROR OF THE DEEP (fond… deep > humour), le réalisateur Fukuda Jun récidive en poussant encore plus loin le côté enfantin de la franchise GODZILLA, en affublant le magnifique et gigantesque saurien d’une espèce de… fils ! Oui, vous avez bien lu : un fils, prénommé Minilla (ou Minira : ミニラ, en japonais). Enfin… plutôt un fils adoptif d’ailleurs, découvert par hasard dans un œuf. Et c’est tout simplement navrant. Les gags sont ridicules, et les effets spéciaux indigestes. En gros, lorsque l’on regarde attentivement Minira et son costume en mousse, il est impossible de ne pas imaginer le pauvre acteur frappé de nanisme coincé à l’intérieur.
Après… que dire ? Le scénario est ridicule mais cela n’a jamais été un écueil insurmontable pour les films de la franchise. L’idée de contrôler le climat n’est pas mauvaise, l’ambiance du début sur l’île avec les scientifiques attaqués par les mantes religieuses géantes (Kamacuras) fonctionne plus ou moins – les insectes sont sympas, et l’antagoniste principale du film, une gigantesque araignée nommée Kumonga, se révèle être un kaijû plutôt réussi (compte tenu du niveau du long métrage), à tel point que l’on aura le plaisir de la revoir dans le futur. Minira aussi, me direz-vous. Comme le ténia il sera difficile de s’en débarrasser… au point qu’il reviendra dans ce qui est sans doute le pire film de toute la saga, le pas fameux GODZILLA’S REVENGE (1969). Qui pour moi, à l’instar d’INDIANA JONES 4, n’existe tout simplement pas. Allez hop, on se réveille et on oublie : tout cela n’était qu’un mauvais rêve !
Oli :
Trailer :
Images : lovingmovies
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Quick Review in English:
+ Beautiful island, I like the giant insects
+ Not the worst Godzilla’s movie from Fukuda Jun
– GODZILLA is now a movie for kids only
– Minira is ridiculous
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Quel courage d’avoir repris la saga, surtout quand tu dois reprendre sur… sur ça ! Dès le moment où Fukuda est arrivé, la saga a prit l’eau !