USHIKUBI MURA, aka Ox-Head Village
牛首村
Année : 2022
Genre : la vache !
Production : Toei / Asmik Ace / TBS
Réalisation : Shimizu Takashi
Avec : Kôki, Hagiwara Riku, Horiuchi Keiko, Imô Haruka, Maro Akaji, Matsuo Satoru, Riko, Takahashi Fumiya, Tanaka Naoki, Otani Rinka
Trois jeunes filles qui visitaient un hôtel abandonné et réputé hanté, se sont filmées afin de retransmettre en direct leurs pérégrinations surnaturelles sur YouTube. L’une d’entre elles, Shion, disparaitra dans des conditions inexplicables. La vidéo devient vite virale, et tombe rapidement entre les mains de Kanon… le portrait craché de Shion !
Après INUNAKI MURA et JUKAI MURA, USHIKUBI MURA est le troisième film que Shimizu Takashi a dédié aux villages (mura en japonais) maudits. C’est le point commun entre ces trois projets : il s’agit à chaque fois d’histoires vraies (disons plutôt de légendes bien installées), que Shimizu a adaptées avec un soin et un respect évidents – dans les trois films, il est ainsi possible de voir, régulièrement, les véritables lieux, prétendument hantés. C’est par conséquent aussi le cas avec USHIKUBI MURA, où le spectateur éclairé aura remarqué la présence d’un véritable tunnel à la sinistre réputation, et un vieux bâtiment abandonné, déjà visité à de nombreuses reprises par des Youtubeurs japonais spécialistes du genre.
Cette mise en scène presque documentaire de sites surnaturels est ce qu’il y a de plus intéressant dans USHIKUBI MURA – Shimizu nous présente également avec un réel talent la nature japonaise, cette campagne qui peut devenir sourde et oppressante lorsque l’on croit aux esprits. Et c’est bien le seul intérêt du film ! Le reste, malgré une entame un brin mystérieuse et qui interroge un peu, est hélas ennuyeux au possible : entre les apparitions spectrales déjà vues, revues et lénifiantes, des scènes choc édifiantes et des règles du jeu peu lisibles (l’impression que le réalisateur les change au gré des aléas du scenario), le spectateur perd rapidement pied pour piquer du nez.
Moins catastrophique que JUKAI MURA, mais pas vraiment plus intéressant (sauf si vous souhaitez assister aux premiers pas cinématographiques de la fille de Kimura Takuya), USHIKUBI MURA confirme que le prodige de la J-horror des années 2000 accuse maintenant un gros train de retard sur la concurrence. Pour renaitre, ce réalisateur a définitivement besoin de sortir de sa zone dite de confort, désormais particulièrement rance.
Oli :
Yasuko :
Trailer :
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Quick Review in English:
+ Good photography, Shimizu would be a good tour guide for the Japanese countryside
+ With a good script, Shimizu could give a soul to this strange and strong natural spots
+ Some scenes were shot at the exact and real haunted spots in Japan (those legends are « real », yes)
+ If you are interested, this is the first movie of Kimura Takuya’s daughter
+ The beginning of the movie is a little bit interesting actually, quite mysterious
– It’s not really bad but boring, never scary (at least for an adult audience)
– Not surprising, almost always the same things and patterns
Yaaaay, tu as finalement réussi à pondre un texte dessus. Et mine de rien, malgré ce que tu en dis (ennuyeux) et sa durée de 2h, ça m’a presque motivé à le voir dans la semaine. Pour la nature, les vrais lieux montrés dans le film, et sans doute car ce sera mieux que SADAKO, ou le futur SADAKO DX… Et car comme tu le dis si bien aussi, cette nature presque oppressante quand on y croit, c’est un peu ce que Shimizu, comme Nakata, arrivaient à faire il y a des années, et qui marchait sur moi. Se laisser prendre au jeu, et le temps d’un film, y croire.
J’attends ton avis avec impatience.
Je passe, même si je suis sensible aux arguments de Rick.
You finished the review! And I agree with it.
It’s an okay film. No great shakes when it comes to horror.
The best thing I took away from it were the Toyama locations and also finding channels of YouTubers who explore haunted places.
Exactly. And you’re right: those channels can be fun to watch from time to time (my wife knows very well that kind of stuff, she knew almost all the locations in the movie ahahah)
Kiyoshi Kurosawa’s film PULSE warned us about visiting haunted sites!