KÔRYÛ NO MURA, aka Yellow Dragon’s Village
黄龍の村
Année : 2021
Genre : les idiots du vil âge
Production : Rabbit House / OsoreZone / Toei
Réalisation : Sakamoto Yugo
Avec : Mizuishi Atomu, Ishizuka Shioka, Inou Masayuki, Akino Yuni, Umemoto Zingi, Ōsaka Kenta, Kodama Moka, Ichinose Wataru, Nakamura Ryûsuke, Ginjirô Rikuno, Fujii Itsuki, Matsumoto Takuya, Inô Masayuki, Kaidô Rikiya, Suzuki Mayu, Yasuda Yû, Ueno Shiori
Un groupe de jeunes part en vadrouille en voiture. Armés de leurs smartphones, de leur désinvolture et de pas mal de bières, ils espèrent passer du bon temps et faire un peu de camping avant d’arriver à destination. Mais sur la route, ils sont victime d’une crevaison. Ils décident d’écumer la campagne environnante afin de trouver de l’aide. Ils vont bien tomber : un vieux villageois, plutôt original, va les accueillir à bras ouverts.
Au début du film, c’est la douche froide. Le récit y est filmé au smartphone par l’un des personnages, marchant ainsi dans les codes bien établis du genre mockumentary. Désormais ce style dont, je pense, nous avons vu les limites, m’insupporte. Malgré tout, l’œil avisé du sniper, dont est doté chaque lecteur d’échec et (ciné)mat, remarquera çà et là quelques indices, distillés avec beaucoup de malice, et annonçant indirectement les incroyable évènements à venir. Puis, au bout de plusieurs (longues) minutes à suivre les pérégrinations de ces jeunes avec leurs smartphones, le réalisateur avoue qu’il s’est joué de nous en faisant subitement, et subtilement, basculer sa caméra en mode beaucoup plus classique et plein écran. Vous pouvez pousser un ouf de soulagement ! De cet élégant artifice, je vous conseille de retenir une chose, une seule : durant les 66 minutes que dure ce film, ne croyez pas forcément tout ce que vous voyez.
YELLOW DRAGON’S VILLAGE est-il un film d’horreur, un slasher avec des campagnards dégénérés, une comédie gore ou un film d’action ? Eh bien… je ne répondrai pas à la question ! Il serait dommage de vous gâcher le plaisir de la découverte, la surprise devant les plaies ouvertes : perclus des défauts et pétri des qualités inhérents aux séries B qui osent beaucoup voire beaucoup trop de choses, YELLOW DRAGON’S VILLAGE plaira aux amateurs éclairés en manque d’ofni et de surprenantes ecchymoses.
Oli :
Yasuko :
Trailer édité par mes soins pour en montrer le moins possible :
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Quick Review in English:
I edited the original trailer of this movie to show as less as possible of the story (see above). I think it’s important to don’t know anything about the real story behind Yellow Dragon’s Village, because it’s not really what you expect. Moreover, during the first minutes of the film, the director is already playing us a little, by making us believe that everything will be filmed with a smartphone in the mockumentary genre… before switching the camera to a more classic mode with a lot of mischief. This announces what will follow for all these young people lost in the cruel Japanese countryside: don’t always believe what you see.
Still, it’s a low budget movie with some obvious flaws but many good ideas too, and a lot of freshness.
Wow, respectable scores.
Yugo Sakamoto makes a lot of low-budget films. I remember watching the trailers for these and not being impressed. Better start paying attention.
I did not expect the movie to be so good actually. You’re right about the director, he did a lot of low-budget films, but I haven’t seen them yet.
Et bien, je ne connaissais ni le film, ni le réalisateur, mais ton avis et sa courte durée me donnent envie de chasser la bête !
Tu vas aimer je pense.