KEITAI URA SITE – KUCHISAKE ONNA
携帯裏サイト ー口裂け女ー
Année : 2010
Genre : Kuchisake on-line
Production : SIM / Fine Films Inc.
Réalisation : Ichinose Yûji
Avec : Akutsu Kouhei, Asagi Dai, Asamori Yukiko, Ishii Satoshi, Uchiyama Yukari, Saitô Mitsuji, Hara Maiko, Miura Asami, Sakurai Shintarô
Trois journalistes enquêtent au sujet d’un site internet malveillant, propageant les pires ragots possibles sur des adolescents à priori sans histoires. Suite à la mort d’une jeune fille concernée par le site en question et sauvagement défigurée, la rumeur va enfler et beaucoup commenceront à penser que la Kuchisake onna est responsable de ce chaos. Plutôt que cet être surnaturel aux lèvres déchirées, les journalistes vont, au fil des interviews, en venir à suspecter une mère et sa fille ayant déjà été victime de ce genre de ragots odieux sur le web.
A première vue, KEITAI URA SITE pourrait passer pour le NOROI du pauvre. Voire du très pauvre. Et au final il faut bien reconnaître que c’est ce qu’il est. Filmé à la manière d’un documentaire (caméra à l’épaule) par une équipe de journalistes enquêtant sur un fait divers étrange, KEITAI URA SITE sent le petit métrage opportuniste qui souhaite profiter d’un genre à la mode et qui ne coute pas cher à faire : le faux documentaire horrifique (ou documenteur). Et après tout, pourquoi pas, le V-Cinema étant aussi cela : le recyclage à foison, avec des moyens minuscules mais de l’envie et (parfois) des idées.
La meilleure idée de ce (pas si) long métrage justement, c’est d’utiliser la légende urbaine de la Kuchisake onna comme trame de fond. Hélas on n’hésitera pas vraiment très longtemps, pour deviner le fin mot de l’histoire, tant l’un des personnages paraitra excessivement suspect, et ce dès le début du film. Quelques mystères resteront heureusement en suspens jusqu’à la fin (ou pas loin), ce qui permettra au spectateur un peu blasé par le spectacle proposé de tenir sur toute la durée (une heure et dix minutes).
On a quand même du mal à entrer dans le film et son intrigue, car si l’ensemble se veut ultra-réaliste, la mise en scène (faussement improvisée) assez molle et la très lente mise en place du scénario achèveront la patience de plus d’un spectateur. Les plus solides (ou amateurs de ce genre de spectacle assez fauché) seront malgré tout agréablement surpris par quinze dernières minutes relativement convaincantes, à défaut d’être originales (même si le détournement de la légende de la Kuchisake onna est plutôt bien vu). Je vous passe les détails, mais en gros il s’agira (une nouvelle fois) d’une recherche dans une forêt sombre avec une caméra comme unique source de lumière…et en point d’orgue de ces instants assez stressants, des ombres étrangement humaines qui se jetteront violemment sur une voiture et son conducteur. Une scène assez saisissante compte tenu du fait qu’on n’en attendait pas forcément autant, vu la qualité de ce qui avait précédé…
Oli : 
Yasuko : 
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Quick Review in English:
+ Shot like a real documentary
+ Good idea to mix the legend of the Kuchisake onna with the documentary style
+ A good final climax
– Very cheap, not very interesting filmmaking
– Too easy to do his own little real-fake surnatural documentary?
– Boring most of the time. This is not NOROI
échec et (ciné)mat 