Keitai kanojo, Asato Mari (2011)


KEITAI KANOJO
携帯彼女
Année : 2011
Genre : les idoles gardent la ligne
Production : Geneon Universal / Kagen
Réalisation : Asato Mari
Avec : Suzuki Airi, Taketomi Seika, Asô Kaori, Baba Toru, Hirano Yasuyuki, Shiramizu Hôsei, Shirô


Les jeux vidéo de drague ont le vent en poupe, au Japon. Et pourtant, il y a quelques mois de cela, de nombreuses jeunes filles sont décédées mystérieusement après avoir joué à un titre mettant en scène de jolis garçons… à la beauté du diable. Cette fois-ci, c’est un jeu avec une idole virtuelle nommée Erika, qui semble à l’origine de la mort violente de nombreux joueurs.

KEITAI KANOJO est la suite directe (to video…) de KEITAI KARESHI, qui nous contait les mésaventures de jeunes femmes qui jouaient à des jeux de drague sur leurs téléphones portables. Il s’était avéré que les amants virtuels étaient en réalité… des fantômes (en fait oui et non, mais je fais court). Dans KEITAI KANOJO (qui fait le lien avec KEITAI KARESHI par le biais de plusieurs flashbacks), les rôles sont inversés et, cette fois-ci, ce ne sont pas des garçons mais bien une petite amie maléfique (ou girlfiend) qui va venir hanter un jeu de drague sur le téléphone portable de plusieurs malheureux joueurs.

Le premier titre s’était révélé plutôt correct, dans son genre. À savoir un film de fantômes et de mystères destiné à un public de jeunes filles. La petite touche amoureuse était certes coulée dans un moule en guimauve, mais ça passait (si vous n’étiez pas particulièrement sensible aux indigestions cinématographiques). KEITAI KANOJO joue plus ou moins dans la même catégorie, mais avec un plus petit budget (V-Cinema oblige). On a quand même droit à quelques morts, un peu de sang, un gros mystère, une chanteuse (hum) du groupe -ute et un film qui devient un peu intéressant une fois arrivé aux 2/3 du récit. Car on y apprendra que l’étrange flashback qui hante l’héroïne du film n’en est en fait pas vraiment un. Le tout petit twist final est également sympathique.

Bref ça vole pas haut, c’est souvent un peu longuet et il faut être patient avant que le récit ne devienne vraiment intéressant (en gros ça commence à bouger lorsque tous nos compères pénètrent dans le bâtiment abandonné). Mais, à l’instar de KEITAI KARESHI, KEITAI KANOJO s’adresse sans doute davantage à un public d’adolescentes facilement impressionnables qu’à des amateurs de sensations fortes.

Fait assez étrange : aux commandes de KEITAI KARESHI on retrouvait une femme réalisatrice (Funabiki Shinju). Eh bien il en va de même avec KEITAI KANOJO, puisque c’est Asato Mari (JU-ON KUROI SHÔJO) qui s’est chargé de la réalisation. Une demande particulière de la part des producteurs qui souhaitaient conserver une touche de féminité dans leur récit ? Ou quelques grammes de finesse dans un monde de ℃-ute…

Oli :        
Yasuko :

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Quick Review in English:

+ The sequel of KEITAI KARESHI
+ Dating video games, it’s very popular in Japan, and a good idea for a horror movie
+ A good fake flashback and an interesting final twist

– Boring
– A horror movie for very young girls, maybe not for me (for us?)

 

A propos Oli

Amateur de cinéma japonais mais de cinéma avant tout, de Robert Aldrich en passant par Hitchcock, Tsukamoto, Eastwood, Sam Firstenberg, Misumi, Ozu, Kubrick, Oshii Mamoru, Sergio Leone ou encore Ringo Lam. Weird cinema made in Japan : échec et (ciné)mat. オリ です, 日本映画専門のブログです https://echecetcinemat.wordpress.com/ Blog dédié aux jeux vidéo, en particulier rétro : Jeux vidéo et des bas https://jeux.dokokade.net/ 
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