Chô akunin, Shiraishi Kôji (2011)


CHÔ AKUNIN
超悪人
Année : 2011
Genre : viol 747 pour Sydney… heu non, pour Shijimi
Production : Art Port
Réalisation : Shiraishi Kôji
Avec : Uno Shôhei, Takahashi Mayumi, Kiyose Yaeko, Shiraishi Kôji, Kuboyama Tomoka, Shijimi


Un énergumène avec des lunettes vraiment trop classes se vante d’avoir violé plus de cent femmes (et tué un peu moins). Il aime se filmer quand il est en action : oui il a un peu la grosse tête (entre autres choses). Passionné par les odeurs corporelles et les violences un peu perverses, c’est tout naturellement qu’il va envoyer l’une de ses cassettes à Shiraishi Kôji, serial director devant l’éternel.

Shiraishi Kôji is back : oui il remet le couvert (au contraire du héros de son nouveau film qui viole sans capotes), avec un nouveau long métrage tourné dans des conditions « réalistes », c’est-à-dire caméra à l’épaule – au sens propre puisque les personnages se filment eux-mêmes. Pour couronner le tout, Shiraishi Kôji se remet en scène (dans son propre rôle de réalisateur paumé et pervers) et nous refait le coup de l’équipe de tournage embarquée plus ou moins malgré elle sur les pas d’un meurtrier déjanté. Eh oui, Shiraishi a déjà fait ça dans BACHIATARI BOURYUKU NINGEN… et c’était mieux. Les personnages dégageaient quelque chose d’inexplicable, et la chute from outer space nous abandonnait sur une bonne note.

Si CHÔ AKUNIN (le super vilain ?) commence comme un film de violence et d’horreur avec quelques phrases décalées qui font mouche, les viols et mises à mort au marteau vont vite laisser la place à un reportage débile de Shiraishi Kôji, qui va se mettre en tête d’interviewer le tueur… Quelques minutes plus tard, Shiraishi Kôji et son assistante seront forcés d’assister le « super vilain » dans l’un de ses viols. En gros, on bascule subitement d’une ambiance lourde proche de GROTESQUE à l’atmosphère improbable (et parfois drôle) de BACHIATARI BOURYUKU NINGEN.

Hélas ça ne fonctionne pas vraiment… car Shiraishi Kôji n’en est pas à son coup d’essai, et à force de tourner en rond il commence à donner le tournis même à ses plus fidèles spectateurs (tiens, moi par exemple). Du coup, même si l’acteur principal est excellent, même si on a notre dose de poitrines dénudées et de plans-culotte (allez c’est carrément du pinku) et même si quelques répliques sont excellentes, on a bien du mal à tenir sur toute la durée du film (près d’une heure trente…).

Shiraishi Kôji s’entête-t-il dans le genre du faux documentaire par choix (O.K, dans ce cas- là il a un grain et il faut le moudre pour de bon) ou par obligation (ça ne coûte pas grand-chose) ?
Troisième possibilité : il a perdu un pari et il s’agit d’un gage (mais pas de qualité…).

Oli :        
Yasuko :

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Quick Review in English:

+ Almost the horror of GROTESQUE in the first part…
+ …the kind  of violent and disturbing comedy of BOURYUKU NINGEN in the second part
+ The main actor is good. He can make you laugh, he can scare you
+ A few very good dialogues
+ Shijimi

– Once again, Shiraishi Kôji has done a real-fake documentary…
– When will he do a new real movie?
– This movie reminded me of BOURYUKU NINGEN. It was a far better movie
– The ugly maid that you’ll want to spank at the end of the movie
– Who is holding the camera when Shiraishi takes a hammer on the head?

A propos Oli

Amateur de cinéma japonais mais de cinéma avant tout, de Robert Aldrich en passant par Hitchcock, Tsukamoto, Eastwood, Sam Firstenberg, Misumi, Ozu, Kubrick, Oshii Mamoru, Sergio Leone ou encore Ringo Lam. Weird cinema made in Japan : échec et (ciné)mat. オリ です, 日本映画専門のブログです https://echecetcinemat.wordpress.com/ Blog dédié aux jeux vidéo, en particulier rétro : Jeux vidéo et des bas https://jeux.dokokade.net/ 
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3 commentaires pour Chô akunin, Shiraishi Kôji (2011)

  1. Martin dit :

    yeah, du pink! parfait pour une soirée en couple 🙂
    Fait gaffe au « The ugly maid that you’ll want to spank », on va croire que tu aimes fesser les thons ^^

  2. Guillaume dit :

    Ca c’est du scénario !
    (je passe quand meme mon tour)

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